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Les Parachutistes
Après la dissolution des Goums Marocains, Jean LAHERRÈRE est affecté au 5e Bataillon de l'Armée Royale Marocaine, dont il démissionne après l'indépendance du pays. Il "disparaît" alors quelque temps. Sa famille ne sait pas où il se trouve et ses états de service ne mentionnent rien.
On le retrouve à Casablanca qu'il quitte en avion pour Toulouse, afin de rejoindre le 11ème Bataillon Parachutistes de Choc à Perpignan où il a été affecté à compter du 1er Février 1958.
Dès le 4 février, il quitte Perpignan pour rejoindre Alger.
Il est titulaire du Brevet Parachutiste Militaire le 5 mars 1958 – il a effectué 167 sauts en parachute dont 46 à ouverture retardée.
"Chef de peloton de tête dans l'accrochage du 3 mai 1958 au Kef El Ali (Ouarsenis, département de Mostaganem) avec une forte bande rebelle, Jean LAHERRÈRE s'est brillamment conduit alors que son peloton était pris sous un feu violent et à bout portant d'armes automatiques et de grenades. Redéployant ses éléments et manoeuvrant audacieusement, il réussit à briser l'assaut des rebelles, les forçant à abandonner le terrain".
Cette citation comporte l'attribution de la Croix de la Valeur Militaire avec Etoile d'Argent.
Les événements du 13 mai 1958 à Alger
La crise de mai 1958 marque l'arrivée du général de Gaulle au pouvoir dans le contexte
insurrectionnel de création du Comité de salut public à Alger par le général Salan
le 13 mai. De Gaulle apparaît alors comme l'« homme providentiel » pouvant résoudre
la crise. « Prêt à assumer les pouvoirs de la République », il forme alors un gouvernement
et fait voter une nouvelle constitution, établissant un régime semi-
Il a fallu l'insurrection algérienne, déclenchée le 1er novembre 1954 et l'impuissance de la IVe République à y faire face, pour que de Gaulle revienne au pouvoir en mai 1958. En effet le 29 mai 1958, le président de la République, René Coty fait appel au « plus illustre des Français ».
L'instabilité ministérielle, l'impuissance de la IVe République face à la question algérienne, déclenchée par une insurrection le 1er novembre 1954, conduisent le régime à une crise grave. Bon nombre de responsables politiques de tous bords en viennent à souhaiter le retour du Général.
Le 13 mai 1958, un comité de vigilance appelle à manifester contre le FLN à Alger. Un comité de salut public est créé, à la tête duquel se trouve le général Salan. Il lance un appel au général de Gaulle le 15 mai. L'insurrection prend de l'ampleur et risque de dégénérer en guerre civile. Le 19, le Général se dit « prêt à assumer les pouvoirs de la République ». Certains voient dans cette déclaration un soutien à l'armée et s'inquiètent. Il rassure et insiste sur la nécessité de l'union nationale et s'il se présente encore comme le recours, il ne donne aucune caution ni à l'armée ni à quiconque.
Le 29 mai, le président de la République, René Coty, fait appel « au plus illustre des Français ». Charles de Gaulle accepte de former un gouvernement, qui est investi par l'Assemblée nationale le 1er juin, par 329 voix sur 553 votants. Le général de Gaulle devient ainsi le dernier président du Conseil de la IVe République. Les députés lui accordent la possibilité de gouverner par ordonnance pour une durée de six mois, et l'autorisent à mener à bien la réforme constitutionnelle du pays.
La nouvelle Constitution, élaborée au cours de l'été 1958, est très proche des propositions avancées à Bayeux, avec un exécutif fort. Le général de Gaulle accepte cependant que le Parlement ait plus de poids qu'il ne le souhaitait.
La Constitution est adoptée par référendum le 28 septembre 1958, avec 79,2% de « oui ». L'Empire l'approuve également, sauf la Guinée qui devient ainsi le premier État d'Afrique à obtenir son indépendance. Charles de Gaulle est élu par un large collège électoral, président de la République française et de la Communauté africaine et malgache, le 21 décembre. Il prend ses fonctions le 8 janvier 1959.
Entre le moment de son entrée en fonctions comme président du Conseil et son élection
à la présidence de la République, Charles de Gaulle a largement amorcé la politique
qui marquera son passage au pouvoir : outre la volonté de doter la France d'une nouvelle
Constitution, le Général se soucie de la politique européenne de la France (rencontre
avec le chancelier Adenauer le 14 septembre), de l'indépendance du pays face aux
États-
Le Lieutenant-
"Alors que j'étais lieutenant au Groupement de Marche de la 11e Demi-
Jean LAHERRÈRE est nommé au grade de Sous-
"Chef de commando accompli, constamment en nomade, il s'est distingué le 9 juillet 1959 près de Bordj M'Raou (secteur de Souk Ahras) où au cours d'une reconnaissance de nuit, il captura deux rebelles, obtint des renseignements précis, et permit l'échec d'une tentative adverse contre un de nos postes.
S'est encore fait remarquer le 27 juillet 1959 au cours d'un accrochage près d'Ain-
Cette citation comporte l'attribution de la Croix de la Valeur Militaire avec Etoile de Bronze.
Il rejoint alors la métropole. Il embarque à Alger le 26 août 1959 et arrive à Port-
Il est ensuite muté au 1er Bataillon Parachutiste de Choc à Calvi à compter du 1er janvier 1960.
Jean LAHERRÈRE est nommé au grade de Lieutenant à titre définitif pour prendre rang le 1er janvier 1961.
Créé le 25 mai 1943, le 1er Bataillon Parachutiste de Choc a été dissous le 31 décembre 1963
Après la dissolution du 1er BPC, le Lieutenant Jean LAHERRÈRE rejoint l’E.E.P.M. d’Antibes, en janvier 1964