Jean LAHERRÈRE est né le 26 février 1922 à Septvaux (Aisne), un
petit village picard à une vingtaine de kilomètres de Soissons. Son
père, Pierre Laherrère, dit « Solfé » était originaire de
Salies-de-Béarn. Il était maçon. Sa mère, Renelle, pure picarde,
était nourrice.
A 12 ans, son Certificat d’Etudes en poche, il devient
apprenti-boulanger à Laon et devient très vite un excellent ouvrier,
chez DUSSAULT, à Tergnier.
C’est
alors que la Seconde Guerre Mondiale éclate. En 1941, il voit les
Allemands entrer dans le petit village. Sans se faire voir, il se
sauve en « empruntant » la pétrolette du Père Derchu, se rend chez
sa mère à Saint-Gobain, lui annonce que les Allemands sont là et
qu’il doit partir pour ne pas être pris. Il rejoint à quelques
kilomètres de là son cousin Robert LEPAGE et son copain VANÉREUX. Ils restent
quelques jours dans un camp de réfugiés, puis rejoignent Paris où
ils sont pris en charge par Tante Alice, avant d’entamer un long
périple qui les amènera à Bergouey, dans le Sud-Ouest, un petit
village à quelques kilomètres de Salies-de-Béarn.
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