Le Maréchal de LATTRE de TASSIGNY
« C’était un très grand ! »
Le Général GUILLAUME
« Un grand des Goums et du Maroc »
Direction Sefrou en 1950 : le 22e goum est prêt
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Quelque temps plus tard, je tombe malade (4 amibiennes et 2 tiphus) et je suis rapatrié à l’Hôpital Lannesan à Dalat Hanoï
Puis c’est le passage du Fleuve Rouge - Tonkin 1951, Sontay, Trichi
Région des 7 Pagodes, sépart vers Dong Trieu.
Nous quittons le delta tonkinois (embarquement à Gia Lam) pour la haute région (Pays Thaï de Laïchau - Tsin Ho-Phong Tho à la frontière de la Chine. Débarquement à Laïchau avec le Sergent-Cjef LECLERCQ. Après la messe célébrée avant les opérations, nopus prenons connaissance de la brousse avec l’Adjudant LEFRANC du 18e Goum
Après 3 ans de vie civile passée à La Roche-sur-Yon, Jean LAHERRÈRE s’engage à nouveau le 8 novembr 1950, aevc le grade d’Adjudant, pour une durée de 3 ans. Il intègre les Goums Marocains à Rabat et est affecté au 17e Tabor du 22e Goum à compter du 1er décembre 1950.
Le 17e Tabor est désigné pour service en O.E. Départ de Sefrou le 18 décembre, embarquement sur le SS Pasteur à Oran le 20 décembre. Passage par le canal de Suez avec Port Saïd, Ismaïlia, Aden, et Singapour. Arrivée à Haïphong le 7 janvier 1951.
« Nous participons à de nombreuses opérations dans la région de Vinh Niem (notre poste fut détruits par les Viets), dans le delta Tonkinois, Dong Trieu, Trichi, Giam Lam.
« Après une nuit d’embuscade, Jean LAHERRÈRE, chef de section plein d’allant, véritable entraîneur d’hommes, vient de confirmer au cours de ces dernières opérations, ses magnifiques qualités guerrières. Le 7 octobre 1951, avec sa section placée en échelon de repli sur le col du Huang-Tiou-Po, il a permis par ses tirs ajustés à l’élément chargé du combat retardateur, de se replier et de briser l’encerclement d’un élément V.M. Qui l’avait débordé.
Le 13 novembre 1951, commendant la section de tête du Tabor, il a coiffé la cluse de Phong-Tho, surprenant par sa rapidité les éléments adverses qui ne purent occuper des positions défensives importantes. Il est resté avec sa section à la pointe du combat, malgré un tir nourri de mortiers et d’armes automatiques, permettant ainsi la manœuvre qui aboutit à la prise de Phong-Tho.
Le 10 mars 1952, il est cité à l’ordre de la Division par le Général de Corps d’Armée Comandant en Chef. Cette citation donne droit au port de la Croix de Guerre des T.O.E. Avec étoile d’argent ».
Le 18 novembre 1952, en récompense des services rendus à la Fédération Thaï, Chia P’en Din’Tai, président du Conseil, nomme Jean LAHERRÈRE, Conseil Chevalier de l’Ordre du Mérite des Sip Hoc Chau.
MOET et LAHERRÈRE en route vers Phong Tho ainsi que l’Adjudant DEPLAINE, le Sous-Lieutenant VERLOT, le sous-chef CHARRÈRE et LAHERRÈRE
Opération vers Bam Pama avec l’Adjudant LAHERRÈRE, le Capitaine LE DIBERDER, et le S/Lieutenant VERLOT. Après toute une nuit sous la flotte, évacuation en pirogue.
Au Tonkin, Pays Thaï -Nous côtoyons les différentes tribus, reconnues par la variété de leurs vêtements. Ils ne se manifestent que les jours de marché et sont très difficiles à photographier. Il y a les tribus des Thaï Blancs, Man Coc, Man Tête Rouge, Méo Blanc…
En 1952, nous arrivons au Vietnam Sud, Région des plateaux Mois, à Dalat, Paradis de l’Indochine, et Mia-Tram.
Rencontre avec le Capitaine BEAUVISAGE, commandant de l’Ecole Militaire de Dalat - et avec l’Adjudant MARTY du 11e Tabor. A l’Ecole des Cadres Vietnamiens, nous assistons à la Fêt du Têt avec la Danse de la Licorne et à la remise des récompenses par le Général LEFORT. Nous traversons ensuite un quartier populaire d’un village entre Dalat et Dray, avec l’adjudant-chef CULAT.
Une « petite croûte » à Dat, au Restaurant « Le cabaret » avec le patron Mr VIGOUREUX, le S/Lieutenant VERLOT, le S/Lieutenant HAUDON, du 17e Tabor, A/C CHAVANNI COLO et LAHERRÈRE, du 17e Tabor.
Hanoï : Prise d’armes et remise de décorations avant réembarquement à Haïphong le 28 novebre 1958 sur le « Pasteur »pour le retour au Maroc.
Arrivée à Sefrou au Maroc - Jen LAHERRÈRE passe la frontière algéro-marocaine le 16 décembre 1952 et arrive à Sefrou. Défilé et prise d’armes 1953. Inspection du 17e Tabor par le Général GUILLAUME et le Commandant SAULAY. Allocution du Général GUILLAUME pour le retour d’Indochine du 17e Tabor et ses félicitations à Jean LAHERRÈRE. Et un « pot » pour clôre la journée avec les Autorités Militaires et Civiles.
Jean LAHERRÈRE part en congé en fin de campagne de 90 jours le 10 janvier 1953 et est affecté aux Goums Marocains à compter du 1er février. Il rentre de congé le 16 avril et se trouve en garnison à Imouza-de-Mamoucha avec le 22e Goum.
Réengagement pour 2 ans le 5 novembre 1953 à compter du 8 novembre. Il est admis dans le corps des SOC et se porte volontaire pour un second séjour en Indochine. Il quitte le 22e Goum le 17 avril 1954 et est affecté provisoirement au 23e Goum à compter du 16 juin. Il rejoint son unité à Sefrou le 2 juillet. Il est ensuite affecté au 20e Goum à Camp Christian et rejoint sa nouvelle unité le 26 septembre 1954.
Jean LAHERRÈRE change à nouveau d’affectation le 16 août 1955 et rejoint le 27e Goum, 1er Tabor, le 18 août. Il sert en Algérie et passe la frontière le 20 septembre 1955. Il est en opération dans la région de Khemhela. Il fait mouvement avec son unité et repasse la frontière algéro-marocaine le 12 avril 1956, après un séjour dans les Aurès, et se trouve en station à Sefrou le lendemain.
Par décision ministérielle du 24 avril 1956, les Goums Marocains sont dissous à compter du 11 mai 1956.
Jean LAHERRÈRE passe à l’organe liquidateur des Goums à Rabat où il se trouve à compter du 12 mai 1956. Il est alors affecté à la 5e Compagnie du 1er Bataillon des FARM (Forces Armées Royales Marocaines) à compter du 1er août 1956, et rejoint Safi le 26 juillet. Par ordre du bureau d’Aide Militaire, il est affecté à l’Armée Royale Marocaine à compter du 1er août 1956.
Jean LAHERRÈRE est promu au grade d’Adjudant-Chef à compter du 15 décembre 1956.
De Safi, il rejoint Tanger avec sa Campagnie le 28 décembre 1956.
1957 - Le Maroc est érigé en Royaume et admis à l’O.N.U.
Dès l’indépendance du Maroc, Jean LAHERRÈRE démissionne de l’Armée Royale Marocaine et « disparaît » quelque temps. Sa famille ne sait pas où il se trouve et ses états de service ne mentionnent rien.
On le retrouve à Casablanca qu’il quitte en avion pour Toulouse, afin de rejoindre le 11e Bataillon Parachutiste de Choc à Perpignan où il est affecté à compter du 1er février 1958.
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