Les Zouaves
Le 5 février 1941, Jean LAHERRÈRE, alors âgé de 19 ans, s’engage dans le 1er Régiment de Zouaves, et rejoint l’Algérie (Zéralda) où il est affecté à la 5e Compagnie.
Il est nommé Caporal le 16 novembre 1942, et Caporal-Chef le 15 mai 1943. Le 10 octobre de la même année, il passe la frontière marocaine à Oujda et se retrouve en guerre contre l’Allemagne.
Il est nommé Sergent le 1er février 1944 et repasse la frontière la frontière marocaine à Oujda le 19 février suivant. Après avoir suivi un stage à l’Ecole des Cadres de Douera du 7 juin au 31 juillet 1944, il est nommé Sergent-Chef à compter du 1er août de la même année.
Embarqué à Mers-el-Kébir le 8 août 1944, il participe au débarquement à Saint-Tropez le 14 août et aux opérations qui suivent en territoire français contre l’Allemagne. combats de Peypin, Anse, Conblanc, Semance, Château-Lambert... Le 20 septembre 1944, il est à la Chapelle de Ronchamp, en Haute-Saône. "Sous-officier d'élite, véritable entraîneur d'hommes, il est blessé sérieusement par un éclat d’obus alors qu’il dirigeait calmement et avec beaucoup de sang-froid le tir de sa pièce de mortier sous un violent bombardement ennemi". Il reçut la citation à l'Ordre de la Brigade le 16 octobre 1944 du Général TOUZET du VIGIER, commandant la 1ère D.B. Cette citation comporte l'attribution de la Croix de Guerre avec étoile de bronze. Il continue le combat en Alsace, notamment à Wittelsheim, avec la 1e Armée Française. En mars 1945, il est moniteur à l'Ecole des Cadres de Rouffach. Il est nommé Adjudant le 1er avril 1945. Il est alors le plus jeune Adjudant de France. Il passe la frontière allemande le 5 avril, et participe aux combats de Lichental et Soulgan. Il reste en occupation en Allemagne jusqu'au 21 octobre 1945, date à laquelle il repasse la frontière pour venir stationner en casernement à La Roche-sur-Yon (Vendée).
Ci-dessus ; la 5e Compagnie sous les ordres du Lieutenant GÉNIN et Retour d’un défilé en tenue orientale
l
Octobre 1944 : je rejoins en « stop » mon unité après évasion du centre des blessés de Besançon.
Le Capitaine MAIDON est heureux de me revoir mais me ramène illico à notre base arrière pour y terminer ma guérison.
Mon camarade Roland BOUÉ-BIGNE, radio du 1er BZP.
Alors qu’argent et nourriture je n’avais pas,
Il n’a pas hésité à partager son repas
Le noble geste ne peut s’oublier
Et mérite bien d’être cité
Jean LAHERRÈRE renouvelle son enagement pour 2 ans, le 2 novembre 1945, au yitre du 1er B.Z.P.
En mars 1946, il est en garnison à St-Maixent, dans les Deux-Sèvres, où il est moniteur d’instruction physique à l’Ecole des Cadres, et à La Roche-sur-Yon où il fait la connaissancd de sa future épouse, véndéenne et bretonne par sa mère, et dont le père, ancien cavalier et garde du sultan de Marrakech (Maroc), est issu d’une vieille famille à la fois du Périgord et de Gascogne.
Le 8 mai 1946, il est autorisé à porté l’insigne « Rhin et Danube », attestation du Chef de bataillon ROGER, commandant le 1er B.Z.P. À La Roche-sur-Yon (Division blindée - Bataillon de Zouaves).
A nouveau muté au Maroc avec son bataillon le 28 avril 1946, il arrive à Casablanca le 6 mai suivant avant d’être détaché du Camp Boulhaut le 22 mai 1946. Il est à nouveau en garnison à Casablanca le 17 octobre 1946, puis détaché à Mazgan LE 24 MAI 1947.
Jean LAHERRÈRE part en permission libérable le 8 septembre de la même année, avant d’être libéré, en fin de contrat, le 2 novembre 1947. Il se retire à La Roche-sur-Yon où naîtront trois de ses quatre enfants, Chantal, Alain et Martine, la dernière, Dominique, étant née au Maroc, à Sefrou, en 1953.
Après 3 ans de vie civile, il s’engage à nouveau en 1950 au titre des Goums Marocains.
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